Sieste au soleil

Elbereth était rentré dans la caverne. Marchant vers le fond de cette caverne Elbereth n'avait pas vu le dragon qui le regardait de ses yeux rouges comme les flammes. Puis le dragon décida de lui faire faire peur en rugissant. Mais Elbereth n'avait pas assez d'énergie pour sursauter. Alors tout ce qu'il fit était se réfugier dans un coin et attendre son heure. Il ne savait pas qu'elle créateur était tout au fond, mais il s'emblait qu'elle était grosse et imposante.

-Qui est là?

Il avait parlé sans vraiment réfléchir a ce qu'il venait de faire.

Le dragon rugit fortement, et l'on pouvait y percevoir une note amusée. Il s'enfonça un peu plus dans la pénombre, disparaissant complètement de la vue du jeune guerrier. Il l'observait encore, s'assurant qu'il ne s'échappe pas.

Plongé dans l'obscurité qui avait vu sa naissance, il prit l'apparence d'une femme, de la femme à l'indocile et longue chevelure rousse. Vêtue en tout et pour tout de sa chevelure qui ne cachait rien de son corps aux formes plus que généreuses, elle s'avança jusqu'à être visible pour l'homme. Elle semblait quelque peu perdue, et son regard vert contenait une bestialité étrange qui disparut vite. Sa voix était légèrement rauque et essouflée, comme si elle venait de fournir un effort intense.

- Pardon... illusion... habitude pour me protéger... pas dragon.

Elle mentait, mais avec une telle habileté, elle-même était persuadée de ce qu'elle racontait. Et puis, comment savoir ce qui était vrai de ce qu'il ne l'était pas dans un désert avec milles et un mirages ?

Elle s'appuya contre la paroi du mur avant de glissé lentement jusqu'à une roche où elle prit place. Elle ferma les yeux, prenant une longue inspiration afin de retrouver le contrôle de sa voix. De légers soubresauts parcoururent son corps un bref instant. Elle releva enfin son regard vers lui, et comme toujours elle fut surprise de voir en couleur, des milliers de couleurs qui lui agressaient la rétine tant elle avait été habituée aux nuances de gris. Elle eut l'air amusée lorsqu'il la qualifia de jolie femme.

- Non, je ne suis pas perdue. Je vis dans le désert car c'est l'épreuve que doivent franchir ceux qui veulent devenir shaman.

Elle eut un regard rusé et amusé à la fois, tout en l'observant, elle continua.

- J'ai certains talents avec les illusions, il est vrai. C'est d'ailleurs pour cela que les gens m'ont isolée, afin que je les maîtrise. Mon accueil envers vous fut pour le moins...déasagréable. Y aurait-il manière que je me le fasse pardonner ?

[je suis dsl j'avais pas le gout de repondre car j'avais pas d'inspi^^']

[ Vilain Elbereth ! ]

- Ce n'est pas une manière de recevoir les gens. Ma mère était tavernière, elle aurait honte de moi.

Son expression se fit franchement amusée lorsqu'elle le vit se diriger vers la sortie. Elle retint un éclat de rire avant de demander.

- Craindriez-vous quelque chose ?

Son visage se durcit quelque peu à l'autre question du jeune homme. Elle y répondit néanmoins.

- Bientôt trois lunes.

Elle soutint son regard sans cillé, avant de répondre d'une voix presque indifférente.

- Je me nomme Dianora. Trois lunes...l'on s'y fait à la solitude, et puis il y a toujours un chasseur intrépide pour venir égailler ma réclusion, ajouta-t-elle avec un sourire en coin.

Elle se releva, toujours dans son étincelante nudité, et s'avança vers le jeune homme doucement.

- Quant à savoir ce que l'on peut trouver dans le désert, en ma compagnie ne craignez rien, je vous protégerai.

Elle éclata d'un rire cristallin, rejetant sa tête vers l'arrière, dégageant son cou et sa poitrine de sa chevelure.

Elle éclata à nouveau d'un rire cristallin. Il était amusant celui-là, et incroyablement méfiant. Le Régisseur n'avait pas faim, cela ne le troublait donc pas qu'il ne tombe pas sous l'emprise de Dianora.

- Quel sens de la déduction ! Mais ce n'est pas une illusion, je suis véritablement cette femme, tout comme je pourrais véritablement être un homme ou la bête que tu as vu tout à l'heure. Cela dépend...de mes humeurs. Mais mes autres formes sont moins agréables à ta vue que celle-ci, à n'en pas douter.

- Si je t'aurais considéré ainsi il y a longtemps que tu ne serais plus.

Sa voix avait semblé telle un grondement, ses pupilles s'étaient étrécient et son corps avait semblé se tendre comme un animal sur la défensive. Elle sembla se calmer quelque peu, et reprit.

- Ce que tu dois comprendre, c'est que ce corps est aussi vrai que le tien ou n'importe lequel. Je me contente de t'en offrir la vue, car mes autres formes sont moins agréables à regarder, et il m'est plus facile de communiquer avec toi. Mais puisque cela semble te déranger, je peux redevenir dragon.